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Radiographie de l’attractivité des cœurs de ville

Ancoris

07 juillet 2025

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Edito

Vacance, retraits, déséquilibre : nos centres-villes vacillent, mais une nouvelle énergie émerge.

 

Locaux vides, enseignes qui s’effacent, flux qui se dispersent : le commerce de centre-ville vit une crise profonde. Le taux de vacance atteint 10,6 % et jusqu’à 14 % dans certaines villes moyennes. À première vue, le tableau est sombre. Et pourtant, un mouvement est en marche. Plus discret, plus organique, plus humain. Une nouvelle génération de consommateurs, d’investisseurs, d’élus et de commerçants esquisse un nouveau récit. Ensemble, ils réinventent les centralités. Ensemble, ils montrent qu’un autre avenir est possible pour nos centres-villes.

Synthèse

Ce que veulent les commerçants en 2025

  • Des loyers soutenables : 150 à 200€/m²/an restent la fourchette d’équilibre pour franchir le point mort.
  • De la flexibilité : 90 % privilégient des baux courts ou précaires pour tester leur concept.
  • Des locaux prêts à l’emploi : normes ERP sécurisées, pas de travaux lourds — c’est un prérequis.
  • De la visibilité et du flux : stationnement courte durée, données de fréquentation, complémentarité commerciale.
  • Un accompagnement de proximité : guichet unique, conseil au financement, mise en relation avec les bailleurs.
  • Des profils entrepreneurs ancrés localement: 70 % sont des indépendants, cherchant des surfaces de 150 à 210 m².

Ce que veulent les décideurs en 2025

  • Réduire la vacance : 29 % des territoires dépassent les 12 % de vacance : un seuil critique à traiter par des foncières ou cellules tests.
  • Canaliser les implantations en périphérie : les zones commerciales et le e-commerce sont cités comme les premiers freins à l’attractivité des centralités.
  • Faciliter l’accès : stationnement, rabattement multimodal et mobilités douces restent des leviers structurants.
  • Rénover le parc commercial : la vétusté des locaux est le troisième frein à l’implantation. Les élus attendent des outils pour réhabiliter efficacement.
  • Accélérer la transition écologique : les attentes montent autour de la logistique propre, des ambiances urbaines, et des équipements visibles (mobilier, éclairage…).

Ce qu’il faut activer pour 2030

Nous avons entendu les voix des territoires. Voici ce qu’elles nous disent :

1.Réinventons les modèles économiques

Loyers adaptés, baux souples, foncières agiles : il faut s’aligner sur les réalités du terrain.

 

2. Levons les blocages

Trop d’initiatives échouent sur des freins réglementaires ou culturels.

 

3. Expérimentons sans crainte

Pop-up stores, concepts hybrides, occupation temporaire : le commerce doit redevenir un espace d’innovation.

 

4. Co-construisons les lieux et les projets

Aucune solution ne doit être solitaire : habitants, élus, opérateurs doivent agir ensemble.

 

5. Remettons l’humain au centre

Chaque implantation doit faire sens, créer du lien et de la valeur d’usage.

 

Nous avons alors identifié cinq tendances structurantes à observer, activer, partager.

Celles-ci nous éclaires sur les leviers pour bâtir les centralités de demain et un cap commun : faire du commerce un moteur d’attractivité, de lien et de transformation locale.

Découvrez ces tendances

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